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Lundi 15 mars 2010 1 15 /03 /2010 23:16

Chère amie, cher ami,



Au lendemain des élections régionales, j'ai souhaité vous adresser un message et faire le point avec vous.


Chacun d'entre nous a vécu la soirée de résultats avec tristesse. La vie politique est ainsi : elle fait alterner les souvenirs magnifiques, les moments d'exception, et les jours plus sombres. De tout cela, nous aurons à faire le bilan. Et nous le ferons sans tergiverser.


Mais j'ai voulu vous adresser sans attendre le texte de la déclaration que j'ai faite à la presse dimanche soir, qui dit à peu près exactement ce qu'est notre vision des choses et notre état d'esprit.


Je vous assure de mon amitié.

François Bayrou


Déclaration de François BAYROU

Dimanche 14 mars 2010

Pour notre pays, c'est un jour inquiétant. Les résultats de cette soirée disent que la France va mal ; l'abstention a battu tous les records ; l'extrême droite est de retour à des niveaux jamais atteints depuis des années. L'état du pays a dépassé la cote d'alerte.

Et c'est un mauvais jour pour nous. Nous n'avons pas réussi à regrouper les électeurs autour des listes et des candidats, souvent nouveaux, que nous soutenions.

Je veux cependant exprimer ma gratitude à tous ces candidats, femmes et hommes, qui, dans leur région, ont été courageux et engagés. Je veux dire nos félicitations à ceux qui, dans leurs régions, souvent dans l'adversité, ont réussi à convaincre et en premier lieu à mon ami Jean Lassalle en Aquitaine.

De tout cela, nous ferons l'analyse et nous tirerons les leçons, bien sûr. Et ce qu'il faudra changer, nous le changerons.


Pour autant, être minoritaire, c'est une déception, c'est un désagrément, c'est un passage rude, mais ce n'est pas une honte. Et une vérité ne cesse pas d'être vraie parce qu'elle est minoritaire.

Les temps viennent où les Français vont découvrir la véritable situation de notre pays, et se demanderont comment reconstruire. À ce degré de gravité, j'en ai la certitude, on ne pourra pas reconstruire dans l'affrontement sourd d'un camp contre l'autre. Au contraire, les Français auront besoin de responsables politiques qui leur disent la vérité, qui proposent un projet de société différent et équilibré, et qui aient la volonté de rassembler.

De vérité, de vision, d'équilibre, de rassemblement, la France un jour aura besoin autant que d'air pour respirer.

Et c'est pour cela qu'il n'y a ce soir qu'une seule chose à dire : facile ou difficile, peu importe, il faut continuer le combat pour un autre projet de société, pour d'autres valeurs. Les Français, tous les jours, dans leur santé, dans leur famille, dans leur vie professionnelle, surmontent des difficultés, endurent des chocs, et repartent : eh bien, nous ferons comme eux, et, j'espère, avec eux.

 

Par Marylise MARTINS - Publié dans : Elections Régionales
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Mardi 23 février 2010 2 23 /02 /2010 14:12
L'expulsion scandaleuse dont la Mairie de Bagnolet s'est rendue coupable est une honte !

Cette drôle de Gauche n'a rien à envier aux pires suppôts de l'apartheid.

Mettre à la rue des familles entières alors que dehors il faisait entre - 5 à - 10° est un acte inhumain.

Les entendre se justifier en expliquant que - je cite - : "La trêve hivernale ne s'applique pas à des gens sans droits ni titres." est simplement la preuve que les Droits de l'Homme sont le dernier des soucis pour ces gens qui se prétendent "de Gauche".

Mais sur quelle planète vivent ces élus de la République ? Ont-ils oublié qu'il s'agit là d'ETRES HUMAINS ? Même pour un communiste, un mandat électif n'autorise pas tous les abus de pouvoir...

Le Parti Communiste devrait exclure le maire de BAGNOLET.  S'il ne le fait pas, il démontrera qu'il cautionne  ces méthodes dignes de l'apartheid.

Si ce Parti décline un peu plus à chaque échéance éléctorale, c'est sans doute parce que les citoyens ont compris que si on peut les tromper souvent, on ne peut les tromper tout le temps.

Derrière le discours humaniste de certains élus de "Gauche" prétendant défendre les pauvres et les opprimés, se dessine  en réalité une autre réalité : Dans notre département, le PC semble se complaire dans une organisation politique composée de démagogues sans projet, de populistes xénophobes-faussement-humanistes et d'intolérables intolérants.

Le Parti Communiste de Bagnolet vient de démontrer par ses actes, qu'il ne peut plus faire illusion et que dans la course à la xénophobie, il n'a rien à envier à la majorité UMP & affidés.

Par – 5 °C, mercredi 10 février vers 6 h, les 80 habitant(e)s du 92 rue Victor-Hugo ont été expulsé(e)s avec brutalité par la police, ne leur laissant que 5 minutes pour prendre leurs affaires.

Soixante dix ans après Vichy et vingt ans après la fin de l'apartheid sud-africain,  on a l'impression de revivre le même cauchemar dans certaines villes de la banlieue parisienne. Seules les cibles ont changé...

Sitôt l’évacuation terminée, un tractopelle, commandé par la Mairie, a détruit la majeure partie du bâtiment, emportant dans les gravats, les biens, les papiers et autres objets de valeur restés à l’intérieur.

Accompagnés de militants de Droit Au Logement (DAL), les expulsé(e)s se sont rendu(e)s en délégation à la Mairie. Après 2 heures d’attente, en pleine tempête de neige, ils ont appris que personne ne les recevrait.

Les expulsé(e)s se sont alors réfugié au Gymnase municipal Jean Reneault, d’où, à la demande de la Mairie, ils ont à nouveau été délogés par la police.

C’est alors qu’ils ont installé des tentes en face du squat détruit et allumé un brasero pour passer la première nuit.

Dès jeudi 11, la Confédération Paysanne a ouvert ses locaux aux expulsé(e)s pour se réchauffer et se reposer.

Samedi 13 février, des propositions d’hébergement ont été faites à 18 personnes ou couples, dans des hôtels de Cergy-Pontoise et Gennevilliers. Ils n’ont pas pu accepter ces propositions, trop éloignées de Bagnolet et de leur lieu de travail. Quitter la Seine Saint-Denis serait de plus dangereux pour les sans-papiers.  Depuis, malgré de nombreuses relances, aucune autre proposition n’a été formulée.

Pourchassés

Depuis mercredi, un important dispositif policier quadrille le quartier, surveillant les allées et venues des expulsé(e)s. Jeudi 11 février à 13 h, la police est venue éteindre le brasero, confisquer les tentes et les sacs de couchage, jeter la soupe chaude et bloquer l’accès à la rue.

Mardi 16 février, les autorités ont ravagé le petit campement, menaçant une fois de plus de prendre les tentes et duvets. Les ruines de l’immeuble toujours gardées par la police et des vigiles.

Calomniés.

La violence de l’expulsion, la totale inhumanité des autorités a suscité une vive émotion parmi les Bagnoletais et nombre de citoyens de la région. Scandalisés, ils se sont organisés en comité de soutien, avec des associations, des organisations syndicales et des partis politiques.

Pour justifier ces méthodes violentes, depuis le début de l’affaire, la Mairie diffuse chaque jour des communiqués calomnieux et mensongers.  Les conditions de vie dans un squat étaient forcément difficiles, mais les problèmes n’y étaient pas plus importants que dans les autres quartiers de la ville.

Nous condamnons cette campagne de dénigrement orchestrée par le Maire et son premier adjoint.

Une date de table ronde, réunissant la Mairie, la Préfecture, les expulsé(e)s et leurs soutiens, aurait été fixée au 25 février à 11 h 30 mais pas confirmée.

Les agressions répétées, le refus des autorités de proposer des solutions d’hébergements acceptables ne créent pas les conditions de confiance nécessaires à la négociation.

Les expulsé(e)s, et le comité de soutien demandent :
* L’hébergement en attendant le relogement et si nécessaire par voie de réquisition
* De mener une enquête et sanctionner les responsables de cette destruction de biens injustifiée
* La régularisation des expulsés qui sont sans papiers

En qualité de Présidente du MODEM 93, j'apporte mon soutien aux victimes de ces expulsions inhumaines et arbitraires.

Etre un élu de la République exige que l'on fasse preuve d'humanité en toute circonstance. En l'occurrence, la Mairie de Bagnolet vient d'apporter la preuve que son sens de l'humanisme s'arrête là où commencent ses intérêts électoraux.

Au-delà des clivages idéologiques, les citoyens attachés aux valeurs et aux principes d'une République respectueuse des Droits de l'Homme, jugeront à sa juste mesure cette pratique cynique de la politique.

N'en doutons pas.


Marylise MARTINS
Présidente du MODEM 93
Par Marylise MARTINS - Publié dans : Réactions à l'actualité
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Mardi 23 février 2010 2 23 /02 /2010 11:01
COMMUNIQUE DE PRESSE de Marylise MARTINS
Présidente du Groupe des Élus MoDem de Noisy le Grand
Conseil Municipal du 18 février 2010


Concernant notre position sur le rapport de la Chambre Régionale des Comptes

De ce volumineux rapport de la Chambre Régionale des Comptes, nous donnerons notre avis sur les 4 idées directrices suivantes :

1/ La fiabilité des comptes
2/ La situation financière de la commune
3/ Les projets d’urbanisme et d’aménagement urbain
4/ Les Zac du Clos St Vincent et Clos aux Biches

Pour ce qui concerne la fiabilité des comptes, nous constatons que les observations précédentes de la Chambre Régionale n’ont pas été toutes prises en compte. Prenons comme exemple d’une part, le débets d’un montant de 748.500 € re-confirmé par la Cour des Comptes sur la gestion de fait des gestionnaires précédents de 1988 à 1993, somme qui ne peut être recouvrée dans l’attente de la décision de la Cour de Cassation et d’autre part, la somme de 1.524.409 € qui devrait venir en déduction du solde positif que la Socaren a versé à la ville, puisqu’il s’agissait d’une subvention de la Ville à la Socaren, du même montant. De plus, la CRC a relevé que différentes subventions versées à la ville n’étaient pas réaffectées précisément. Les subventions rentrant dans un pot commun, c’est-à-dire dans le budget général de la ville sont reventilées par la suite.

La CRC estime que cette procédure n’est pas conforme à la M14.

En conclusion sur ce chapitre et en ce qui nous concerne, nous souhaitons la régularisation rapide de ces écritures comptables.

Pour ce qui concerne la situation financière :

Nous avons constaté depuis plusieurs années, lors de l’examen des différentes présentations des budgets que les dépenses de fonctionnement étaient maîtrisées et légèrement inférieures à la moyenne des villes similaires. Pour ce qui concerne les recettes, la réalisation de la Zac du Clos St Vincent et l’implantation des immeubles de bureaux de la Maille Horizon I ont permis une augmentation significative des bases sans augmenter les taux des quatre taxes.

Par ailleurs, la re-négociation des emprunts de ces dernières années pour bénéficier du taux des crédits nettement plus favorables, a permis à la ville de mener deux actions positives :

1/ Un désendettement qui permet de nous re-situer dans la moyenne des villes de la Région et d’autre part, de dégager une capacité d’auto financement significative pour pourvoir aux équipements dont la ville a besoin .

Citons comme exemple : la reconstruction des deux gymnases, Butte Verte et Centre, la Crèche du Petit Prince, la rénovation du Centre ville et l’action sur les quartiers de la ville nouvelle, Champy, Butte Verte, Pavé Neuf.

Actuellement, la situation financière de la commune nous parait saine, mais nous devrons rester prudents et vigilants, compte tenu de la suppression de la taxe professionnelle. Si sa compensation par l’État pourrait être sensiblement équivalente cette année, elle ne peut être que régressive sur les années à venir.  De plus, le potentiel de développement d’activités tertiaires et de nouvelles technologies sur la maille Horizon II ne permettra pas sur la prochaine décennie, une amélioration significative des recettes communales.

Pour ce qui concerne les projets d’urbanisme et d’aménagement :

Au mois d’octobre 2000, Mr Le Député Maire, nous avait présenté les possibilités d’aménagement du Centre ville et de l’Îlot Mairie. Cette concertation préalable s’était déroulée avant les élections municipales de mars 2001. Notre groupe politique UDF qui siégeait alors dans cette assemblée avait approuvé le Schéma Général d’Aménagement du centre ville mais pour ce qui concernait plus particulièrement l’Îlot Mairie, nous étions défavorables à l’implantation de la salle des fêtes de 1800 places à cet endroit.

A la lecture de ce rapport, nous constatons que les deux premières années d’études perdues, nous ont donné raison.

En tout état de cause, le nouveau projet, même s’il a pris du retard est d’une grande qualité architecturale. Il permettra de valoriser le centre ville lorsqu’il sera réalisé. Il était donc préférable de corriger une erreur de conception, plutôt que de subir pendant plusieurs décennies, les erreurs d’urbanisme et d’architecture.

Nous aurions souhaité, comme le souligne la Chambre Régionale des Comptes, que la rénovation et l’extension de la mairie soient réalisés simultanément avec les aménagements de la rue Pierre Brossolette et l’avenue Aristide Briand. Le retard de ce projet pénalise considérablement l’activité économique et sociale du centre ville.

Comme nous pouvons le constater au quotidien, la fréquentation de ce quartier du centre ville n’a pas pris l’essor que vous aviez promis.

En conclusion , nous réitérons notre demande de concertation active avec tous les Élus du conseil municipal de Noisy le Grand ainsi que des Présidents d’Associations concernés pour tout ce qui engage la ville dans les grands projets urbains.

Pour ce qui concerne les Zac :

D’une part la zac du Clos St Vincent :

Nous avions eu connaissance, en son temps, d’un résultat positif de 3.088.000 M€ ( trois millions quatre vingt huit mille euros), mais dans ce résultat est inclus la subvention de la Mairie pour un montant de 1,5M€. A part les nouveaux Élus, nous étions tous informés de cette situation comptable.

La CRC rappelle que la Socaren est une coquille vide . Deux possibilités s’offraient à la Socaren pour répondre à cette remarque :

La première aurait été que la Socaren embauche à plein temps tous les techniciens nécessaires, architectes, Ingénieurs etc.… ce qui aurait alourdi considérablement les frais de fonctionnement .

La deuxième possibilité est que la Socaren sollicite des bureaux d’études extérieurs, dans le respect des procédures réglementaires en fonction des besoins de l’aménageur. C’est cette deuxième solution qui a été retenue par la Socaren en choisissant Jules Verne Développement.

Pour ce qui concerne la Zac du Clos Aux Biches :

La municipalité à choisi de toute évidence le même aménageur et nous ferons les mêmes observations que pour la Zac du Clos St Vincent, c’est-à-dire, appel aux bureaux d’études extérieurs en fonction des besoins.

Pour l’appel d’offre relatif au choix de l’aménageur, l’article L .1524-5 alinéa 12 du code des collectivités territoriales stipule qu’un Maire et en même temps Président d’une SEM ne peut participer aux commissions d’appels d’offres lorsque la SEM est candidate à l’attribution d’un marché public où une délégation de service public .

Effectivement, dans les séances du 21 avril et 12 mai 2005 de cette commission et lors du Conseil municipal attribuant la concession d’aménagement à la SOCAREN , Mr le Maire, n’aurait pas pas dû prendre part au vote. Or , depuis, cet article a été modifié et aujourd’hui il aurait la possibilité de voter.

Nous nous sommes permis de rappeler cette observation, mais le véritable enjeu de l’aménagement du quartier du Clos aux Biches n’est pas à notre sens l’attribution du marché à la Socaren, mais bien le programme d’aménagement urbain de 1500 logements et des équipements d’accompagnement qui ont posé problème, et le conflit qui en découle avec les Riverains. Ce conflit a conduit à l’annulation de la Zac par le tribunal administratif.

Les années passant, la crise du logement s’aggravant, votre programme de logements ne sera jamais suffisant pour satisfaire toutes les demandes qui sont en attente aujourd’hui et qui le seront encore demain.

Toutefois, nous avons la responsabilité de ne pas commettre les erreurs du passé à savoir la réalisation de quartiers à haute densité de population qui engendrent dans de nombreux cas, tous les problèmes économiques et sociaux que nous connaissons.

A  Noisy le Grand, ce n’est pas une politique du logement social qu’il faut poursuivre mais une véritable politique sociale du Logement.

En conclusion :
Ce long rapport de la Chambre Régionale des Comptes n’est pas de nature à nous inquiéter sur la gestion financière de notre ville. Nous avons connu des rapports bien plus sévères il y a une quinzaine d’années, qui soulignaient une gestion chaotique tant sur le plan administratif que financier.

Nous vous demandons expressément d’associer tous les Élus à des groupes de travail pour ce qui concerne l’urbanisme et l’aménagement de notre ville car il y va de la qualité de vie de tous les Noiséens pour les prochaines décennies.


Marylise Martins
Présidente du Groupe des Élus MoDem de Noisy le Grand
Publié dans : Conseil Municipal
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Mercredi 16 décembre 2009 3 16 /12 /2009 02:33
Mes chers amis,

Depuis quelques jours s’est ouvert par Internet le vote grâce auquel vous pouvez vous exprimer sur la proposition faite par le Bureau Exécutif de me confier la tête de liste pour les élections Régionales en Ile-de-France.

Avant cette échéance majeure pour notre mouvement, je souhaitais m’adresser à vous pour me présenter plus en détails et partager mon envie d’oeuvrer avec vous à l’amélioration des conditions de vie des franciliens.

Comme vous le savez peut-être déjà, j’ai 42 ans, je suis chef d’entreprise dans les nouvelles technologies, je suis né à Paris puis j’ai grandi et fais mes études en petite et en grande couronne.

Je suis et je me sens être un véritable enfant de l’Ile-de-France, attaché à ses spécificités, sa diversité, sa créativité et son dynamisme.

C’est cette passion pour notre région accompagnée de mon envie de faire respirer la démocratie d’une part, et d’autre part de redonner aux franciliens des élus de proximité, qui ont fait naître en moi cette envie de représenter notre famille politique au scrutin régional.

Nous aurons l’occasion dans les semaines qui arrivent de finaliser ensemble notre projet pour l’Ile-de-France mais je souhaitais dès aujourd’hui, et dans le prolongement du congrès d’Arras, vous faire partager les premiers enjeux sur lesquels je souhaite que nous redonnions l’espoir aux franciliens.

L’école tout d’abord, c’est le creuset de notre ambition républicaine mais c’est aussi en Ilede-France malheureusement l’une des institutions où nous n’arrivons plus à assurer l’égalité des chances entre tous les enfants.

C’est insupportable pour les humanistes que nous sommes.

La formation, l’emploi et le développement économique, l’Ile-de-France, première région économique d’Europe doit être capable d’asseoir un développement économique soutenu et durable sur une ambition de solidarité entre les territoires et un renforcement de l’insertion à l’emploi. Les richesses que nous devrons être capables de continuer à attirer et à créer dans notre région doivent profiter à tous les départements et à tous les franciliens, qu’ils vivent en milieu rural ou en milieu urbain, qu’ils soient diplômés ou qu’ils le soient moins.

Enfin et c’est une urgence, nous devrons proposer à l’Ile-de-France une nouvelle manière d’appréhender l’aménagement de son territoire pour réduire les trajets domicile – travail, améliorer la qualité de l’ensemble des moyens de transport et leur complémentarité, et construire une région équilibrée.

Ces enjeux sont loin d’être exhaustifs mais je vous propose qu’ils constituent les premiers piliers sur lesquels nous bâtirons le projet humaniste et démocrate pour l’Ile-de-France.

Pour finaliser ce projet mais aussi pour faire connaissance avec chacun d’entre vous j’ai décidé d’aller à votre rencontre dans chacun des départements pour répondre à vos questions et partager nos ambitions pour l’Ile-de-France.

J’ai ainsi déjà rencontré les mouvements départementaux suivants :
- Val-de-Marne le 25/11
- Paris le 11/12
- Seine-Saint-Denis le 12/12

Par ailleurs, je vais bientôt au contact des militants des mouvements départementaux suivants :
- Hauts-de-Seine le 14/12
- Seine-et-Marne le 15/12
- Val-d’Oise le 16/12
- Essonne le 17/12
- Yvelines le 19/12

Je comprends cependant qu’un certain nombre d’entre vous ne pourra se rendre à ces réunions, j’ai ainsi choisi de mettre à la disposition de tous les adhérents franciliens une adresse grâce à laquelle chacun pourra me poser des questions ou me soumettre des idées et des propositions pour l’Ile-de-France. Je m’engage à répondre aussi souvent que possible à vos mails.

contact@alaindolium.fr

Vous pouvez également nous faire part de vos idées pour mener à bien cette campagne.
http://modem-idf.com/

Par ailleurs, vous pouvez dès à présent me retrouver sur les médias sociaux où je vous donnerai aussi souvent que possible des informations et des nouvelles.
www.facebook.com/alaindolium
www.twitter.com/alaindolium

Dans l’attente de vous rencontrer pour construire une victoire historique en Ile-de-France.


Alain Dolium
Mieux vivre ensemble
Publié dans : Elections Régionales
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Mercredi 16 décembre 2009 3 16 /12 /2009 01:28

En ce début septembre, nous souhaitons une bonne rentrée à tous les Noiséens malgré la crise économique. Nous espérons que les vacances vous auront permis d’oublier pendant quelques jours les soucis de votre vie quotidienne.

 

A tous les Noiséens qui sont allés se ressourcer dans la nature et surtout à tous ceux qui n’ont pas pu partir, nous leur souhaitons que le projet d’ouverture au public du Bois Saint-Martin devienne enfin une réalité.

 

En effet, cette ouverture au public est promise depuis 1995 par Mr. le Député Maire de Noisy-le-Grand et pourrait enfin se concrétiser en 2011 malgré toutes les difficultés administratives et politiques qui en découlent.

 

Au moment où nous écrivons ce texte, l’enquête publique pour l’acquisition du Bois Saint-Martin par la ville et la région est en cours.

 

Nous savons que certains élus de l’opposition sont contre l’ouverture au public de ce grand espace naturel au prétexte de vouloir protéger ce site…

 

La Préfecture de la Seine St Denis a pris un arrêté de BIOTOPE qui préconise toutes les dispositions à prendre pour la protection de la faune et de la flore.

 

Aussi, nous souhaitons que la ville de Noisy-le-Grand devienne propriétaire de 67 ha de ce massif forestier qui en comporte 285 ha.

 

L’ouverture au public du Bois Saint-Martin est la meilleure garantie contre la tentation ultérieure d’une urbanisation, même partielle, de ce site exceptionnel. De plus, la gestion par l’Agence des Espaces Verts apportera un savoir faire qui permettra de mieux protéger la faune et la flore de cet espace naturel.

 

Notre groupe MoDem est favorable à ce projet qui est un atout supplémentaire pour l’image de notre ville.

 

 

                                                                       Marylise MARTINS

                                                                       Présidente du groupe des élus MoDem.

 

Publié dans : Le MoDem à Noisy le Grand
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Mercredi 16 décembre 2009 3 16 /12 /2009 01:19

A la veille des élections européennes et à l’approche des élections régionales de 2010, le Président de la République a dévoilé son projet du «Grand Paris».

 

C’est effectivement une nouvelle grande ambition pour Paris et l’Ile-de-France depuis l’avènement du schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme de 1965 (SDAURIF).

 

Les cinq villes qui étaient prévues dans ce schéma ont été en grande partie réalisées mais ne sont pas achevées ; c’est le cas pour Noisy-le-Grand – Marne-la-Vallée.

 

Nous saluons les travaux des dix architectes qui ont exprimé des idées intéressantes pour l’évolution de notre région, que la plupart d’entre eux connaissent bien.

 

Cependant, en pleine crise économique et financière, nous ne pouvons que rester prudents sur les effets d’annonces de Mr. Sarkozy… Nous n’avons aucune précision sur le financement des 35 milliards d’euros à investir ; pas plus d’ailleurs que sur la réforme des collectivités territoriales et leurs relations avec l’Etat.

 

Cette fois, la Seine St Denis ne paraît pas oubliée et le Pôle structurant de « Noisy-le-Grand – Marne-la-Vallée » non plus.

 

J’ai toujours affirmé que le département de la Seine St Denis et notre ville avaient un bel avenir dans le développement futur de l’Ile-de-France mais à la condition que l’Etat s’investisse vraiment et surtout qu’il tienne ses promesses.

 

Nous pouvons espérer enfin un désengorgement du RER, des transports publics améliorés et peut-être l’arrivée plus rapide du lycée international et des bureaux dans le quartier Horizon II que nous attendons depuis si longtemps…

 

Ce grand projet devra se « bâtir » en concertation avec tous les élus territoriaux (communes – départements – région) et avec une clarification des moyens de financement car un alourdissement de la pression fiscale sur les communes ne serait pas supportable.

 

 

                                                                    Marylise MARTINS

                                                                             Présidente du groupe des élus MoDem
Publié dans : Noisy Magazine
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Mercredi 16 décembre 2009 3 16 /12 /2009 01:07

Le budget primitif 2009 n’apporte aucune innovation par rapport aux orientations budgétaires présentées en février dernier. Dans sa structure générale, ce budget n’appelle pas d’observations particulières.

 

 Les recettes directes progressent de 2,5% grâce à l’augmentation des bases sans augmentation des taux d’imposition des différentes taxes municipales. Ce qui n’est pas le cas pour d’autres communes du département où les impôts augmentent sensiblement.

 

En même temps, nous constatons que les diverses dotations de l’Etat sont en baisse et que les dépenses de fonctionnement progressent deux fois plus vite que l’inflation.

 

Ceci conduit à une baisse sensible d’autofinancement et à un recours important d’emprunts pour les dépenses d’investissement des équipements publics (hôtel de ville, nouvelle piscine et gymnase du centre).

 

Par ailleurs, l’investissement pour les acquisitions foncières se poursuit et cela représente un capital foncier important pour l’avenir.

 

Dans le cadre du plan de relance national pour lutter contre la crise économique, le développement de Noisy-le-Grand doit être engagé rapidement mais dans le respect d’un cadre de vie urbain et environnemental de qualité auquel tous les Noiséens sont attachés.

 

Cependant, les contentieux administratifs sur les projets d’urbanisme risquent de geler ce plan de relance pour notre ville alors que nous avons besoin de logements, de crèches et de résidences pour personnes âgées.

 

Mais d’autres priorités sont aussi importantes et urgentes aujourd’hui pour Noisy-le-Grand. Il s’agit de favoriser la formation professionnelle des jeunes et leur insertion dans la vie active en instaurant un partenariat avec les acteurs économiques de notre ville.

 

 

                                                              Marylise MARTINS

                                                                       Présidente du groupe des élus MoDem
Publié dans : Noisy Magazine
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Mercredi 16 décembre 2009 3 16 /12 /2009 00:59

Le budget primitif 2009 n’apporte aucune innovation par rapport aux orientations budgétaires présentées en février dernier. Dans sa structure générale, ce budget n’appelle pas d’observations particulières.

 

 Les recettes directes progressent de 2,5% grâce à l’augmentation des bases sans augmentation des taux d’imposition des différentes taxes municipales. Ce qui n’est pas le cas pour d’autres communes du département où les impôts augmentent sensiblement.

 

En même temps, nous constatons que les diverses dotations de l’Etat sont en baisse et que les dépenses de fonctionnement progressent deux fois plus vite que l’inflation.

 

Ceci conduit à une baisse sensible d’autofinancement et à un recours important d’emprunts pour les dépenses d’investissement des équipements publics (hôtel de ville, nouvelle piscine et gymnase du centre).

 

Par ailleurs, l’investissement pour les acquisitions foncières se poursuit et cela représente un capital foncier important pour l’avenir.

 

Dans le cadre du plan de relance national pour lutter contre la crise économique, le développement de Noisy-le-Grand doit être engagé rapidement mais dans le respect d’un cadre de vie urbain et environnemental de qualité auquel tous les Noiséens sont attachés.

 

Cependant, les contentieux administratifs sur les projets d’urbanisme risquent de geler ce plan de relance pour notre ville alors que nous avons besoin de logements, de crèches et de résidences pour personnes âgées.

 

Mais d’autres priorités sont aussi importantes et urgentes aujourd’hui pour

Noisy-le-Grand. Il s’agit de favoriser la formation professionnelle des jeunes et leur insertion dans la vie active en instaurant un partenariat avec les acteurs économiques de notre ville.

                                                              
                                                              Marylise MARTINS

                                                              Présidente du groupe des élus MoDem



                                                                               


Publié dans : Conseil Municipal
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Mercredi 22 avril 2009 3 22 /04 /2009 23:40

"Les journalistes, ce sont des nullards, il faut leur cracher à la gueule, il faut leur marcher dessus, les écraser. Ce sont des bandits. Et encore, les bandits eux, ont une morale" : ainsi Nicolas Sarkozy, ce parangon de morale, s’est-il exprimé le 18 mars dernier, à en croire le Canard enchaîné, devant les dirigeants de la majorité.

Ses propos avaient d’abord été rapportés en version tronquée dans l’édition du 25 mars. Le journal livre la totalité de la citation dans son numéro d’hier.

Cause de la fureur du président : le traitement médiatique de la partie privée de son séjour au Mexique, où il avait été invité par un banquier soupçonné de blanchiment de l’argent de la drogue.

Faute aggravée par un mensonge : l’Elysée avait obstinément prétendu être l’hôte du président mexicain.

Voilà le crime des journalistes : ne pas avoir gobé toute crue la communication présidentielle mais avoir enquêté pour faire émerger la vérité. Quel toupet !

Malgré ses tentatives de faire main basse sur les médias, comme le résume la couverture de Marianne, Sarkozy ne parvient toujours pas à empêcher certains journalistes de continuer à faire leur travail.

Comment osent-ils ainsi contrarier sa Majesté ? De là à déclencher une telle éructation...

On tremble en pensant que ce qui fait office de chef de l’Etat soit ainsi capable de déverser un tombereau d’insultes sur la corporation entière chargée d’informer l’opinion.

Avec un tel individu à la tête de la République, la liberté de la presse, pourtant garantie par la constitution, n’a qu’à bien se tenir.


Source : Olivier Bonnet
http://www.plumedepresse.info/

Publié dans : Médias sous contrôle
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Mercredi 22 avril 2009 3 22 /04 /2009 23:03
François Bayrou, qui devait être l’invité du journal de Laurence Ferrari, à l’occasion de la sortie de son livre en librairie, le 30 avril, a finalement été déprogrammé par la chaîne à la surprise de sa maison d’édition (Plon) et de l’intéressé, qui confirme l’information.
 
Dans un premier temps, le responsable du service politique de TF1, François Bachy, avait proposé aux dirigeants de Plon que le patron du MoDem soit en exclusivité sur le plateau de la journaliste vedette de la chaîne. Un accord avait été conclu.
 
Mais le directeur de l’information de TF1, Jean-Claude Dassier, y a mis son veto.

"Il serait faux de dire que François Bayrou a été censuré par la chaîne", indique ce dernier, "j’ai tout simplement décidé, de longue date, que les hommes politiques ne sont pas là pour venir vendre leurs livres sur les plateaux du 20 heures. Et ce qui est valable pour François Bayrou, l’est tout autant pour Jean-François Copé, à qui je vais tenir le même langage. Nous n’avons pas de mauvaises manières à l’égard de Bayrou, même si ce dernier en a régulièrement à notre égard", conclue t-il. 
 
Jean-Claude Dassier fait ici allusion aux relations tumultueuses entre TF1 et l’ancien candidat à la présidentielle, lequel n’a jamais ménagé ses critiques à l’égard de la chaîne.

Il sera du coup  l’invité du journal de France 2, à la fin  du mois . Et devrait être sur le plateau de LCI, jeudi. A moins que, là aussi, la chaîne ne le décommande…


Source : http://blogs.lexpress.fr/media/2009/04/nouvelles-frictions-bayroutf1.php
Publié dans : Médias sous contrôle
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Marylise Martins


Marylise MARTINS

Présidente du Mouvement Démocrate de Seine Saint Denis
Conseillère Municipale d'Opposition
Présidente du groupe des élus MoDem/UDF
de Noisy le Grand (93)


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  • : Blog de Marylise Martins, espace de libre expression démocratique, ouvert à tous les citoyens qui souhaitent s'exprimer et ne peuvent faire entendre leurs voix ailleurs.
  • : 13/01/2008
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Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen



Le peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme, sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer, avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur; le magistrat la règle de ses devoirs; le législateur l'objet de sa mission.


En conséquence, il proclame, en présence de l'Etre suprême, la Déclaration suivante des Droits de l'Homme et du Citoyen.


Article premier
. Le but de la société est le bonheur commun; le gouvernement est institué pour garantir à l'homme la puissance de ses droits naturels et imprescriptibles.


Article 2
. Ces droits sont l'égalité, la liberté, la sûreté, la propriété.


Article 3
. Tous les hommes sont égaux par la nature et devant la loi.


Article 4
. La loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse; elle ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la société; elle ne peut défendre que ce qui lui est nuisible.


Article 5
. Tous les citoyens sont également admissibles aux emplois publics. Les peuples libres ne connaissent d'autres motifs de préférence, dans leurs élections, que les vertus et les talents.


Article 6
. La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui : elle a pour principe la nature; pour règle la justice; pour sauvegarde la loi ; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à un autre ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.


Article 7
. Le droit de manifester sa pensée et ses opinions, soit par la vole de la presse, soit de toute autre manière, le droit de s'assembler paisiblement, le libre exercice des cultes, ne peuvent être interdits. La nécessité d'énoncer ces droits suppose ou la présence ou le souvenir récent du despotisme. 


Article 8
. La sûreté consiste dans la protection accordée par la société à chacun de ses membres pour la conservation de sa personne, de ses droits et de ses propriétés.


Article 9
. La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l'oppression de ceux qui gouvernent.


Article 10
. Nul ne doit être accusé, arrêté ni détenu, que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Tout citoyen, appelé ou saisi par l'autorité de la loi, doit obéir à l'instant; il se rend coupable par la résistance.


Article 11
. Tout acte exercé contre un homme hors des cas et sans les formes que la loi détermine, est arbitraire et tyrannique ; celui contre lequel on voudrait l'exécuter par la violence a le droit de le repousser par la force.


Article 12
. Ceux qui solliciteraient, expédieraient, signeraient, exécuteraient ou feraient exécuter des actes arbitraires, seraient coupables, et doivent être punis.


Article 13
. Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.


Article 14
. Nul ne doit être jugé et puni qu'après avoir été entendu ou légalement appelé, et qu'en vertu d'une loi promulguée antérieurement au délit. La loi qui punirait les délits commis avant qu'elle existât serait une tyrannie ; l'effet rétroactif donné à la loi serait un crime.


Article 15
. La loi ne doit décerner que des peines strictement et évidemment nécessaires : les peines doivent être proportionnées au délit et utiles à la société.


Article 16
. Le droit de propriété est celui qui appartient à tout citoyen de jouir et de disposer à son gré de ses biens, de ses revenus, du fruit de son travail et de son industrie.


Article 17
. Nul genre de travail, de culture, de commerce, ne peut être interdit à l'industrie des citoyens.


Article 18
. Tout homme peut engager ses services, son temps; mais il ne peut se vendre, ni être vendu; sa personne n'est pas une propriété aliénable. La loi ne reconnaît point de domesticité; il ne peut exister qu'un engagement de soins et de reconnaissance, entre l'homme qui travaille et celui qui l'emploie. 


Article 19
. Nul ne peut être privé de la moindre portion de sa propriété sans son consentement, si ce n'est lorsque la nécessité publique légalement constatée l'exige, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.


Article 20
. Nulle contribution ne peut être établie que pour l'utilité générale. Tous les citoyens ont le droit de concourir à l'établissement des contributions, d'en surveiller l'emploi, et de s'en faire rendre compte.


Article 21
. Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.


Article 22
. - L'instruction est le besoin de tous. La société doit favoriser de tout son pouvoir les progrès de la raison publique, et mettre l'instruction à la portée de tous les citoyens.


Article 23
. La garantie sociale consiste dans l'action de tous, pour assurer à chacun la jouissance et la conservation de ses droits; cette garantie repose sur la souveraineté nationale.


Article 24
. Elle ne peut exister, si les limites des fonctions publiques ne sont pas clairement déterminées par la loi, et si la responsabilité de tous les fonctionnaires n'est pas assurée.


Article 25
. La souveraineté réside dans le peuple; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable.


Article 26
. Aucune portion du peuple ne peut exercer la puissance du peuple entier; mais chaque section du souverain assemblée doit jouir du droit d'exprimer sa volonté avec une entière liberté.


Article 27
. Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l'instant mis à mort par les hommes libres.


Article 28
. Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa Constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures.


Article 29
. Chaque citoyen a un droit égal de concourir à la formation de la loi et à la nomination de ses mandataires ou de ses agents. 


Article 30
. Les fonctions publiques sont essentiellement temporaires ; elles ne peuvent être considérées comme des distinctions ni comme des récompenses, mais comme des devoirs.


Article 31
. Les délits des mandataires du peuple et de ses agents ne doivent jamais être impunis. Nul n'a le droit de se prétendre plus inviolable que les autres citoyens.


Article 32
. Le droit de présenter des pétitions aux dépositaires de l'autorité publique ne peut, en aucun cas, être interdit, suspendu ni limité.


Article 33
. La résistance à l'oppression est la conséquence des autres Droits de l'homme.


Article 34
. Il y a oppression contre le corps social lorsqu'un seul de ses membres est opprimé. Il y a oppression contre chaque membre lorsque le corps social est opprimé.


Article 35
. Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.



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